Margot François obtient sa thèse !

7 octobre 2025

Le 6 octobre 2025, Margot François, doctorante à l’IFG et chercheuse associée GEODE, a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « Révolution numérique – Géopolitique de l’Internet à Cuba : contraintes, pouvoir et adaptations locales ».

Ce travail s’inscrit au croisement de la géographie politique, des études des sciences et techniques (STS) et des relations internationales. Il explore les logiques de pouvoir, les contraintes structurelles et les formes d’adaptation qui façonnent le développement du numérique à Cuba.

 

Un travail de recherche au cœur des enjeux numériques contemporains

Fondée sur une enquête de terrain menée dans un contexte d’accès restreint à l’information, la thèse analyse comment les infrastructures numériques deviennent à la fois instruments de contrôle politique et espaces d’innovation sociale.
L’étude met en lumière la tension permanente entre la volonté d’émancipation technologique et la consolidation du pouvoir étatique, révélant les spécificités du modèle cubain face à la mondialisation numérique.

 

Composition du jury

Le jury de soutenance était composé de :

  • Amaël Cattaruzza, Professeur des Universités, Université Paris 8 – Directeur de thèse

  • Blandine Destremau, Directrice de recherche au CNRS – Présidente du jury

  • Francesca Musiani, Directrice de recherche au CNRS – Rapporteure

  • Philippe Vidal, Professeur des Universités, Université Jean Monnet – Rapporteur

  • Jorge Mario Sanchez, Professeur des Universités, Universidad de La Habana

  • Kevin Limonier, Professeur des Universités, Université Paris 8

 

Les félicitations du jury

À l’issue de la soutenance, les membres du jury ont unanimement salué la rigueur et la profondeur de la recherche.

Francesca Musiani a évoqué « une excellente thèse sur la géopolitique de l’Internet cubain, fondée sur une enquête de terrain aussi passionnante que difficile ». Elle a souligné « la richesse des pistes théoriques et méthodologiques au croisement de la géographie et des STS », ainsi que « la pertinence de l’analyse de l’autoritarisme et de la souveraineté numériques, notamment à travers les infrastructures ».

Kevin Limonier a salué « une plongée fascinante dans le cyberespace cubain ». Il a mis en avant « la réflexion approfondie sur l’ambivalence des technologies numériques, capables d’émanciper autant que de renforcer les mécanismes de contrôle étatique ». Il a également relevé « les parallèles frappants entre le réseau cubain contemporain et le proto-Internet soviétique des années 1980, à l’époque de la Perestroïka ».

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