Numéro spécial « Cyberstudies »

Numéro spécial « Cyberstudies »

Études Internationales (Université de Laval)
3 février 2022

Auteur

Plusieurs chercheurs GEODE ont contribué à la revue Études internationales (revue scientifique de l’École supérieure d’études internationales de l’Université Laval) pour un numéro spécial « Cyberstudies » dirigé par Sébastien-Yves Laurent.

Frederick douzet, Aude Géry et François Delerue avec « Droit international et normes pour le cyberespace : ambiguïtés et instrumentalisation géopolitique« 

Julien Nocetti avec « Un « cyber-mariage » arrangé ? Réalités et implications de la coopération cyber entre la Russie et la Chine« 

Plus d’informations sur ce numéro spécial ici 

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De la fragmentation géopolitique à la fragmentation numérique de l’Ukraine

De la fragmentation géopolitique à la fragmentation numérique de l’Ukraine

Soutenance de thèse
3 février 2022

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Félicitations à Louis Pétiniaud, officiellement docteur en géopolitique depuis le 2 décembre 2021. Date à laquelle ce chercheur GEODE et IFG à eu l’occasion de soutenir son excellente thèse intitulée « De la fragmentation géopolitique à la fragmentation numérique de l’Ukraine, 2013-2020″.

Le jury était composé de : 

  • FILLER André, Directeur de la thèse, Professeur des Universités, Université Paris 8
  • DOUZET Frédérick, co-Directrice de thèse, Professeure des Universités, Université Paris 8
  • RADVANYI Jean, Professeur des Universités Emérite, INALCO (rapporteur)
  • AREL Dominique, Professeur des Universités, Ottawa (rapporteur)
  • MEDINA Lucile, Maître de conférences HDR, Université de Montpellier
  • SALAMATIAN Kavé, Professeur des Universités, Université de Savoie

Louis Pétiniaud est désormais post-doctorant, chercheur associé au laboratoire GEODE.

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« Où nous mènent les traces numériques ? Pratiques et apports de l’OSINT aux sciences sociales »

« Où nous mènent les traces numériques ? Pratiques et apports de l’OSINT aux sciences sociales »

Colloque GEODE et IRSEM
3 février 2022

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Ce colloque sur le thème de l’OSINT s’est tenu le lundi 29 novembre au Campus Condorcet à Aubervilliers. Il a rassemblé 176 personnes sur la journée, dont plus de 50% de jeunes de moins de 25 ans et notamment des étudiants. 
 
Organisé par le centre de recherche GEODE (Géopolitique de la Datasphère) et l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM) en partenariat avec Paris 8, la Fabrique Défense (Ministère des armées) et l’Institut Français de Géopolitique (IFG) il a été l’occasion d’aborder l’utilisation de l’OSINT en particulier dans le contexte de la recherche et l’analyse géopolitique, mais également dans d’autres domaines tels que la défense, la cybersécurité, les métiers de l’informatique ou encore le journalisme. 
 
La journée a démarré par le propos introductif des organisateurs, Kevin Limonier, directeur adjoint de GEODE et Paul Charon directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » de l’IRSEM. S’en est suivie la présentation de Viginum (service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères) nouvelle agence de lutte contre les manipulations de l’information rattachée au cabinet du Premier ministre et placée auprès du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).
 
La première table ronde « l’OSINT comme pratique opératoire » s’est ensuite ouverte en compagnie de Roman Adamczyk (EU Disinfo Lab), Hugo Benoist (OSINT-FR), Mathieu Gaucheler (Maltego), Romain Mielcarek (Journaliste) et Clément Audebert (Preligens). Ils ont été invités à présenter leur structure et leurs travaux respectifs ainsi qu’à répondre aux questions du public. Nous avons pu apprendre par exemple les difficultés rencontrées lors des enquêtes menées par l’EU desinfo Lab, ONG bruxelloise. Le journaliste Romain Mielcarek souligne quant à lui que l’OSINT est un terme venu du monde du renseignement et que chaque discipline utilisant cette méthode d’investigation doit définir son cadre éthique. L’OSINT n’est par ailleurs qu’un moyen de recherche parmi d’autre qui ne doit pas exclure le terrain physique.
 
L’après-midi, la seconde table ronde « Méthodologie et OSINT : un outil pour la recherche » a donné la parole à quatre chercheurs sur leur expérience de cette méthode de collecte de l’information. 
Léa Ronzaud (Graphika) nous a évoqué les outils utilisés pour l’investigation -infructueuse- de son équipe dont l’objectif était de retrouver le responsable de la distribution de papier toilette à l’effigie de Joe Biden sur Times Square.
Hugo Estecahandy (GEODE) nous a offert une introduction au fonctionnement du bitcoin en partant d’une information repérée sur le site d’Égalité et Réconciliation.
Marie-Gabrielle Bertran (GEODE) a donné deux exemples d’OSINT sur l’internet russe, le premier relativement ouvert puis sur les données grises (leaks) en s’appuyant sur 2 affaires : le vol de données à SyTech, sous-traitant de plusieurs organes officiels russes et l’attaque du groupe Sands à Las Vegas par un groupe de hacktivistes iraniens.
• Pour finir, Ksenia Ermoshina (CNRS) a présenté en vidéo ses recherches sur les conséquences de l’annexion de la Crimée pour les infrastructures internet de cette région.
 
La session « Épistémologie de l’OSINT : apports et limites pour les sciences sociales » a afin clôturé la journée. Elle a apporté un certain recul sur ces investigations en « terrain numérique », autour de réflexions sur la valeur des données collectées grâce à ces méthodes, sur l’éthique et sur la limite de leur utilisation dans le cadre d’un travail de recherche. Hervé Letoqueux, président de l’Open Facto a rappelé ce qu’est « l’OSINT responsable », à savoir une information récupérée « sans ruse et sans stratagème ». Les autres intervenants Rayya Roumanos, (IJBA), Kevin Limonier (GEODE), Paul Charon (IRSEM) et Fabien Laurençon (IRSEM) ont apporté leur vision autour d’une certaine éthique de l’OSINT et sur la nécessité d’encadrer et d’organiser ce nouveau terrain de recherche.
 
L’équipe GEODE est très heureuse d’avoir participé à l’organisation et au contenu de ce colloque riche d’échanges et de retours d’expérience.
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Cartographie de la connectivité et de l’espace numérique en Asie centrale

Cartographie de la connectivité et de l’espace numérique en Asie centrale

RIPE
22 novembre 2021

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Le RIPE a choisi de financer deux projets au cours de l’année 2021 dont celui de nos chercheurs GEODE Louis Pétiniaud, doctorant ; Kevin Limonier, directeur adjoint, qui supervise le projet ainsi que Loqman Salamatian, doctorant à l’université de Columbia.

Ce projet de recherche fait le lien entre Internet et la cartographie en réseau combinée aux techniques et méthodes de la cartographie géographique et géopolitique. Il explore et développe des méthodes visant à mieux comprendre les interactions entre l’Internet et l’espace topographique et géopolitique.

Il se concentre sur la macro-région de l’Asie centrale et en particulier le Kazakhstan et le Kirghizstan. Les chercheurs ont l’intention de produire un ensemble complet et diversifié de cartes et de visuels qui donneront un aperçu de l’internet local dans le contexte géographique et géopolitique de l’Asie centrale.

Cette région dispose d’un réseau plutôt enclavé, avec des connexions limitées aux principaux réseaux de l’internet, et avec peu d’infrastructures internet. Toutefois, la structure du réseau est en train de changer et pourrait être amenée à évoluer à un rythme plus rapide dans les mois à venir, étant donné les investissements techniques et géopolitiques des acteurs étrangers dans la région.

L’objectif principal du projet est de développer une cartographie de l’espace numérique à trois niveauxarchitecture de routage, chemins de données et latence – et d’élaborer des méthodes pour les appliquer à des cartes topographiques qui incluront des données qualitatives géographiques et géopolitiques.

Retrouvez toutes les informations à propos de ce projet sur le site du RIPE !

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GEODE au Forum International de la Cybersécurité 2021

GEODE au Forum International de la Cybersécurité 2021

FIC
07-09 Septembre 2021

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Lors du FIC 2021, les chercheurs GEODE Aude Géry et Kavé Salamatian sont intervenus lors de plusieurs tables rondes. 

Le chercheur Valère Ndior s’est également vu remettre le prix du livre « Recherche Universitaire » du FIC 2021 pour son ouvrage « Enjeux internationaux des activités numériques ». 

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Table ronde “Souveraineté numérique : Discours et pratiques” – 20 octobre 18h

Table ronde “Souveraineté numérique : Discours et pratiques” – 20 octobre 18h

Evénement

Participants

Dès les années 1990, l’avènement des technologies numériques et l’augmentation des flux de données sont apparus comme des moteurs importants de l’intégration mondiale et de la formation d’un monde « post-territorial ». Cependant, cette vision d’un monde ouvert et interconnecté s’est rapidement heurtée aux réalités géopolitiques. Les Etats autoritaires – en particulier la Russie et la Chine – ont été les premiers à affirmer dans les années 2000 leur volonté d’exercer leur pouvoir régalien dans le domaine numérique. Depuis une décennie environ, cette idée s’est diffusée à travers le monde, prenant des formes très différentes d’un pays ou d’une région à l’autre. Le concept de « souveraineté numérique » est alors apparu comme le catalyseur de cette nouvelle posture stratégique des Etats, mais il suscite de nombreux discours qui sont parfois antagonistes. Loin d’être un concept neutre et universel, la « souveraineté numérique » apparaît plutôt comme une représentation protéiforme utilisée par les acteurs nationaux et internationaux pour légitimer des politiques et des pratiques, et diffuser leurs valeurs dans l’espace numérique.

          Pendant plus de deux ans, le centre GEODE (Géopolitique de la Datasphère) de l’Université Paris 8 et le projet « Discourses and Practices of Digital Sovereignty » de l’Université d’Erlangen-Nuremberg ont rassemblé une quarantaine de chercheurs en sciences humaines et sociales et en informatique pour établir un panorama des différentes approches de la « souveraineté numérique » dans le monde. Les résultats de ces échanges seront publiés dans un ouvrage international à paraître dans le courant de l’année 2022.

Nous vous invitons à venir découvrir ces travaux, lors d’une table-ronde réunissant quelques-uns des auteurs le mercredi 20 octobre 2021 – 18h/19h30.

L’événement se déroulera de façon hybride :

  • En présentiel au Campus Condorcet (Centre des Colloques, Salle 100, 2 rue des Fillettes 93300 Aubervilliers). Pass sanitaire obligatoire
  • En visio-conférence (lien communiqué sur inscription).

Parmi les intervenants :

  • Frédérick Douzet, Professeure à l’Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8) ; directrice de GEODE ;
  • Georg Glazse, Professeur à l’Université Erlangen-Nuremberg ;
  • Rogier Creemers, Professeur associé à l’Université de Leiden ;
  • Amaël Cattaruzza, Professeur à l’Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8) ;
  • Alix Desforges, Postdoctorante au sein de GEODE ;
  • Max Münßinger, Doctorant à l’Université Erlangen-Nuremberg ;
  • Clotilde Bômont, Chercheure au sein de GEODE, Doctorante à l’Université Panthéon-Sorbonne ;
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Loqman Salamatian, Frédérick Douzet, Kavé Salamatian & Kevin Limonier « The geopolitics behind the routes data travel: a case study of Iran »

Loqman Salamatian, Frédérick Douzet, Kavé Salamatian & Kevin Limonier « The geopolitics behind the routes data travel: a case study of Iran »

Journal of Cybersecurity
17 septembre 2021

Auteurs

Retrouvez l’article co-écrit par Loqman Salamatian, Frédérick Douzet, Kavé Salamatian et Kevin Limonier sur les enjeux géopolitiques soulevés par le routage des données en Iran dans le Volume 7, Issue 1 du Journal of Cybersecurity.

Résumé de l’article en anglais : « In November 2019, in the wake of political demonstrations against the regime, Iran managed to selectively cut off most traffic from the global Internet while fully operating its own domestic network. It seemingly confirmed the main hypothesis our research had led us to, based on prior observation of data routing: Iran’s architecture of connectivity enables selective censorship of international traffic. This paper examines, through the case of Iran, how states can leverage the Border Gateway Protocol (BGP) as a tool of geopolitical control and what are the trade-offs they face. This question raises a methodological question that we also address: how the analysis of BGP can infer and document these strategies of territorialization of cyberspace. The Internet is a network of networks where each network is an autonomous system. Autonomous systems (ASes) are independent administrative entities controlled by a variety of actors such as governments, companies and universities. Their administrators have to agree and communicate on the path followed by packets travelling across the Internet, which is made possible by BGP. Agreements between ASes are often confidential but BGP requires neighbouring ASes to interact with each other in order to coordinate routing through the constant release of connectivity update messages. These messages announce the availability (or withdrawal) of a sequence of ASes that can be followed to reach an IP address prefix. In our study, we inferred the structure of Iran’s connectivity through the capture and analysis of these BGP announcements. We show how the particularities of Iran’s BGP and connectivity structure can enable active measures, such as censorship, both internally and externally throughout the network. We argue that Iran has found a way to reconcile a priori conflicting strategic goals: developing a self-sustaining and resilient domestic Internet, but with tight control at its borders. It thus enables the regime to leverage connectivity as a tool of censorship in the face of social instability and as a tool of regional influence in the context of strategic competition. »

 

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Amaël Cattaruzza & Hugo Estecahandy au 57è Colloque de l’ASRDLF « Territoire(s) et numérique . Innovations, mutations et décision »

Amaël Cattaruzza & Hugo Estecahandy au 57è Colloque de l’ASRDLF « Territoire(s) et numérique . Innovations, mutations et décision »

Université d'Avignon
1 septembre 2021
Auteurs

Le 1er septembre, Amaël Cattaruzza était invité par l’Association de Science Régionale de Langue Française (ASRDLF) pour faire la conférence d’ouverture de son 57ème colloque sur le thème « Territoire(s) et numérique. Innovations, mutations et décision » à l’ Université d’Avignon. 

Hugo Estecahandy, doctorant à GEODE, y a également présenté ses travaux sur les dynamiques et transformations émergentes générées par le minage de cryptomonnaies en Sibérie orientale.

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GEODE à la 34ème édition de l’International Geographical Congress

GEODE à la 34ème édition de l’International Geographical Congress

IGC
19 août 2021

Auteurs

Le mercredi 18 août, plusieurs chercheurs de GEODE ont présenté les résultats de leurs recherches durant la 34ème éditions de l’International Geographical Congress.

De 12h30 à 13h30, Amaël Cattaruzza a présidé la première partie du panel « Geopolitics of the Datasphere » qui portait sur les politiques des données :

  • Clotilde Bomont et Amaël Cattaruzza – « From a technical Component to a geopolitical object : cloud computing, a security issue for France ».
  • Charlotte Escorne – « Strategic issues of 5G deployment in French-speaking Africa ».

  • Ilan Scialom – « Bringing the concept of coopetition into the field of political geography: the example of Israel and Saudi Arabia in digital security ».
  • Margot François – « Analyzing the Cuban connection: several ‘digital spaces’ for a geopolitical approach ».

De 15h00 à 16h00, Alix Desforges présidait la deuxième partie du panel sur le thème « Mapping the Routes of the Internet : Data, Topologies, Power » qui comprenait notamment les présentations suivantes :

  • Louis Pétiniaud, Loqman Salamatian et Colin Gérard – “On a collaborative effort to map the internet”

  • Loqman Salamatian, Louis Pétiniaud et Kavé Salamatian – “The journey, not the destination matters: Untangling data and sovereignty in the Far West”

  • Hugo Estecahandy – “The geopolitical stakes for cryptocurrencies in Russia through the analysis of their mining industries in Eastern Siberia”
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