Marie-Gabrielle Bertran a répondu à trois questions de la Chaire Digital, Gouvernance et Souveraineté de Sciences Po sur la souveraineté numérique de la Russie. Elle y parle des spécificités géopolitiques, économiques et techniques du programme russe de souveraineté numérique.
Découvrez les réponses de Marie-Gabrielle Bertran
Cet entretien complète celui, antérieur, de Kevin Limonier, dans lequel le chercheur a présenté l’évolution historique du concept de souveraineté numérique en Russie.
Lire l’entretien de Kevin Limonier
Aude Géry (chercheuse au centre GEODE) et Marie-Gabrielle Bertran (doctorante à l’Institut Français de Géopolitique et chercheuse au centre GEODE) ont répondu aux questions du journal Libération sur l’IT Army of Ukraine [armée numérique d’Ukraine] et les enjeux que l’existence de cette entité soulève.
« Le premier enjeu, c’est celui du statut des membres de l’IT Army : un civil participant aux hostilités perd la protection prévue par le droit international humanitaire, sans pour autant bénéficier de toutes les protections associées au statut de combattant. »
— Aude Géry
“Il y a à la fois une volonté de mobiliser en masse, et un contrôle qui s’est accru pour la participation aux opérations plus poussées, restreintes à des acteurs de confiance.”
— Marie-Gabrielle Bertran
Retrouvez l’ensemble de l’article sur le site de Libération.
À l’occasion de la sortie du numéro de la revue Hérodote sur l’OSINT, le Collimateur, podcast de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM), consacre un épisode à cette méthode de renseignements en compagnie de Kévin Limonier (professeur à l’Institut français de géopolitique et chercheur Geode), Marie-Gabrielle Bertran (doctorante Geode), et Maxime Audinet (chercheur IRSEM).
“La collecte et l’analyse des traces numériques laissées par les combats qui font rage en Ukraine peuvent-elles avoir une incidence sur le déroulement du conflit ?”
Retrouvez les éclairages de Kevin Limonier (chercheur Geode et Professeur à l’Institut Français de Géopolitique, spécialiste du cyberespace russophone) et Marie-Gabrielle Bertran (doctorante Geode spécialiste du développement logiciel en Russie) sur cette question dans un article de Mediapart sur “Le renseignement de sources ouvertes, nouvel art de la guerre d’Ukraine”.
“Digital sovereignty” has become a buzzword in digital policies. Contrary to the imaginary of digital transformation as preceding an era of limitless global networking in the 1990s, approaches to state regulation and delimitation of data flows as well as programmes for national digital infrastructures are justified with calls for digital sovereignty across very different contexts. This forum brings together contributions from political geography, law, computer science, and ethics that compare and analyse discourses and practices of digital sovereignty. The case studies on Russia and the EU reveal parallels as well as fundamental differences in the conception and implementation of digital sovereignty. Essays on the challenges posed by new forms of cross-border interaction (such as cloud computing) and new actors (such as digital platforms) illustrate that the traditional coupling of concepts of sovereignty, territoriality and the state, of jurisdiction and borders, must be rethought. The essays in this forum thus make it clear that the digital transformation is not simply a socio-technical modernisation process. It is rather shaped in specific ways and should be understood and analysed as (geo)-political discourses and practices. The forum contributes to the development of a political digital geography that analyses how the digital transformation is contested and produced in specific ways and unearths the politics and spatialities conceived and produced in these discourses and practices.
Le centre GEODE était présent pour la deuxième édition de La Fabrique Défense organisée par le ministère des Armées à la Grande Halle de la Villette.
Nos chercheurs ont participé et organisé notamment la table ronde « La cyber défense dans l’Union européenne« , modérée par Frédérick Douzet, directrice GEODE avec les interventions de Heli Tiirmaa-Klaar, directruce du Digital Society Institute et d’Aude Géry, chercheuse GEODE
Grâce aux outils développés en collaboration avec Cassini nous avons pu faire découvrir l’expérience de se promener dans un graphe de données issues des réseaux sociaux, en réalité virtuelle.
Cet événement a été l’occasion d’affirmer à nouveau le soutien de GEODE et de l’Institut Français de Géopolitique (IFG) pour le programme des Cadettes de la Cyber conduit par le Pôle d’Excellence Cyber depuis novembre 2021.
Plusieurs chercheurs GEODE ont contribué à la dernière édition du rapport annuel de L’observatoire franco-russe 2021 (Chambre de commerce et d’industrie franco-russe) :
Hugo Estecahandy, sur Les industries de minage de cryptomonnaies en Russie.
Julien Nocetti, chercheur associé au centre Geode ainsi que Marie-Gabrielle Bertran et Colin Gérards, Doctorants, ont également contribué à cet ouvrage.
Pour cette édition 2021, 69 experts français et russes ont participé à ce projet.
Dès les années 1990, l’avènement des technologies numériques et l’augmentation des flux de données sont apparus comme des moteurs importants de l’intégration mondiale et de la formation d’un monde « post-territorial ». Cependant, cette vision d’un monde ouvert et interconnecté s’est rapidement heurtée aux réalités géopolitiques. Les Etats autoritaires – en particulier la Russie et la Chine – ont été les premiers à affirmer dans les années 2000 leur volonté d’exercer leur pouvoir régalien dans le domaine numérique. Depuis une décennie environ, cette idée s’est diffusée à travers le monde, prenant des formes très différentes d’un pays ou d’une région à l’autre. Le concept de « souveraineté numérique » est alors apparu comme le catalyseur de cette nouvelle posture stratégique des Etats, mais il suscite de nombreux discours qui sont parfois antagonistes. Loin d’être un concept neutre et universel, la « souveraineté numérique » apparaît plutôt comme une représentation protéiforme utilisée par les acteurs nationaux et internationaux pour légitimer des politiques et des pratiques, et diffuser leurs valeurs dans l’espace numérique.
Pendant plus de deux ans, le centre GEODE (Géopolitique de la Datasphère) de l’Université Paris 8 et le projet « Discourses and Practices of Digital Sovereignty » de l’Université d’Erlangen-Nuremberg ont rassemblé une quarantaine de chercheurs en sciences humaines et sociales et en informatique pour établir un panorama des différentes approches de la « souveraineté numérique » dans le monde. Les résultats de ces échanges seront publiés dans un ouvrage international à paraître dans le courant de l’année 2022.
L’événement se déroulera de façon hybride :
Parmi les intervenants :
Découvrez le numéro spécial du Journal of Cyber Policy qui contient une sélection d’articles publiés en français par Herodote en juin 2020 :
Découvrez l’article rédigé par Marie-Gabrielle Bertran sur « La recherche d’une souveraineté numérique en Russie : à qui profite-t-elle ? » pour Diploweb.
Résumé : « Les liens entre le secteur privé et les institutions publiques dans le domaine du numérique en Russie sont le témoignage des nouvelles logiques de cyberdéfense du pays. En effet, ils concourent à la construction d’une souveraineté numérique russe, en partie destinée à protéger ses réseaux. Mais ils sont aussi le signe de l’influence majeure de certains acteurs privés sur les autorités, via, notamment, un rôle de conseil décisif dans l’établissement des nouvelles législations et doctrines sur le numérique en Russie. »
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