Master Géopolitique Parcours « Cyber stratégie et terrain numérique »

Consacrée à l’apprentissage de la méthode géopolitique par l’élaboration d’un travail de recherche personnelle de 100 pages sur un sujet choisi par l’étudiant en accord avec les enseignants, la première année de Master est conçue comme une année d’autonomisation dans le travail et d’acquisition de la méthode sur un cas précis. Passer du stade de la collecte d’information (synthèse des travaux publiés) à celle de la production d’informations nouvelles, insérées et maîtrisée dans un raisonnement géopolitique. C’est pourquoi les cours de première année sont essentiellement méthodologiques et l’accent est porté sur le mémoire, sur l’apprentissage de l’analyse spatiale, de la cartographie ainsi que de l’enquête de terrain au cours de laquelle l’étudiant est seul avec lui-même.

Le Parcours « Cyberstratégie et terrain numérique » vise à former des spécialistes de sciences humaines aux enjeux stratégiques de la datasphère et aux outils qui permettent d’en exploiter les données disponibles en sources ouvertes.

Licence de géographie, d’aménagement, de droit, de sociologie, d’anthropologie, d’économie, de langues, d’histoire, de sciences politiques ou toute autre licence comportant 50% d’enseignements fondamentaux du master envisagé.

Validation des acquis de l’expérience (VAE).

  • d’un diplôme d’ingénieur délivré par une école habilitée par la commission des titres d’ingénieurs (CTI) ;
  • d’un Master 2 habilité, sanctionnant une formation dans le domaine des sciences de l’ingénieur ;
  • d’un diplôme étranger équivalent aux diplômes français exigés ci-dessus.

Les personnes qui ne possèdent pas un titre d’ingénieur ou un Master 2 peuvent toutefois faire acte de candidature. Après examen par la commission de sélection, leur dossier pourra être retenu par mesure dérogatoire et dans la limite d’un tiers de candidats admis sur titre.

La première année est consacrée à l’apprentissage de la méthode par le biais d’une recherche personnelle avec des cartes (apprentissage de la cartographie inclus dans la formation) et des enquêtes de terrain. Il faut donc avoir un sujet qui permette de faire des interviews pour comprendre une situation précise, dans un territoire pas trop grand, sur la France ou n’importe quel endroit dans le monde à condition d’en connaître la langue ou d’être en train de l’étudier et de pouvoir financer le transport ainsi que trois semaines sur place. Ces données linguistiques et financières font donc partie du choix du terrain et donc de l’élaboration du projet de recherche.